Photo tirée d'une vidéo diffusée par l'Agence spatiale russe Roscosmos, le 23 septembre 2024, de l'astronaute américaine de la NASA, Tracy Dyson, tenant une poupée traditionnelle russe Matryoshka à son effigie, peu après l'atterrissage de la capsule russe Soyouz MS-25 dans une zone près de la ville de Dzhezkazgan, au Kazakhstan

Photo tirée d'une vidéo diffusée par l'Agence spatiale russe Roscosmos, le 23 septembre 2024, de l'astronaute américaine de la NASA, Tracy Dyson, tenant une poupée traditionnelle russe Matryoshka à son effigie, peu après l'atterrissage de la capsul

Deux cosmonautes russes et une astronaute américaine de la NASA ont atterri lundi au Kazakhstan après un séjour record à bord de la Station spatiale internationale (ISS), d'après la retransmission télévisée de l'agence russe Roscosmos.

La capsule du vaisseau Soyouz MS-25 avec le cosmonaute russe chevronné Oleg Kononenko, son camarade Nikolaï Tchoub et l'astronaute américaine Tracy Dyson s'est posée à 16H59 locales (11H59 GMT) dans les steppes de cet immense pays d'Asie centrale.

Les cosmonautes Kononenko et Tchoub ont passé 374 jours dans l'espace, mission la plus longue à bord de l'ISS, tandis que Dyson avait décollé fin mars 2024.

Le record absolu du plus long séjour unique dans l'espace est toujours détenu par le Russe Valeri Poliakov, resté 438 jours à bord de l'ancienne station spatiale "Mir" en 1994-1995.

Oleg Kononenko, 60 ans, comptabilise un autre record en totalisant désormais 1.111 jours cumulés en orbite à l'issue de son cinquième voyage dans l'espace.

Dans le cadre des sanctions contre la Russie en représailles de son invasion de l'Ukraine, les pays occidentaux ont mis fin à leur partenariat avec l'agence spatiale russe Roscosmos, mais les vaisseaux Soyouz restent toujours l'un des seuls moyens d'acheminer des équipages vers l'ISS.

Le secteur spatial russe souffre depuis des années d'un sous-financement chronique, de scandales de corruption et d'échecs tels que la perte de la sonde lunaire Luna-25 en août 2023.

Ces problèmes n'ont cependant pas entamé les ambitions de la Russie, qui veut à terme construire sa propre station orbitale pour remplacer l'ISS vieillissante et reprendre les missions vers la Lune.

Roscosmos compte aussi se tourner vers les pays d'Asie du Sud-Est, d'Afrique et du Moyen-Orient pour trouver de nouveaux partenariats, en rupture avec les Etats-Unis.