Si l’intelligence artificielle est aujourd’hui une formule qui retient toutes les attentions, c’est que les IA sont de plus en plus présentes dans bien des dimensions de notre monde contemporain. Que ce soit au travail, pour nos loisirs comme pour la recherche, l’économie, l’éducation, les transports, les médias, nos relations sociales, etc., nous vivons en effet dans un univers de plus en plus médié, voire contrôlé, par les technologies numériques. Ce sont ainsi de multiples prises qui sont offertes à ces technologies de l’IA qui reposent, aujourd’hui, essentiellement sur la puissance de calcul et les monceaux de données produits et accessibles via les réseaux et leurs serveurs.


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Mais qu’en est-il de la création artistique ? Alors que les IA génératives occupent aujourd’hui le devant de la scène et qu’elles permettent de produire à bon compte des contenus médiatiques vraisemblables (textes, sons, images fixes ou en mouvement) ; alors que la conception assistée par ordinateur se voit, elle-aussi, augmentée par de telles technologies ; qu’en est-il de l’élaboration comme de la réalisation d’œuvres d’art ? Si ces œuvres ne sauraient se limiter à des formes médiatiques numériques, comment se départir de toute tendance réductionniste pour conserver la capacité de l’art à explorer de nouvelles formes sensibles, à toujours offrir un potentiel d’expérience esthétique ? Comment, à l’instar de la robotique, négocier avec ces technologies essentiellement logicielles sans renoncer à la matérialité de notre monde ?


Comment, selon une nécessaire démarche écologique, composer avec cette puissance machinique en même temps qu’avec les “intelligences naturelles” qui nous entourent ? Comment, dès lors, envisager de nouvelles formes d’œuvres qui, loin d’être figées, seraient en mesure d’évoluer avec leur monde ? Revendiquant une approche fondée sur la recherche artistique pratique, c’est à partir de nombreux exemples que Samuel Bianchini exposera sa vision de la création avec (et parfois contre) l’IA et répondra ainsi à ces questions avant de dialoguer avec la salle.


Une visite guidée de l'exposition Radical Software. Women, Art & Computing 1960–1991 et de l'exposition Agnieszka Kurant. Risk Landscape, aura lieu en amont de la conférence (places limitées, 2 groupes de 20 personnes) et un cocktail viendra clôturer cette soirée et le cycle de conférences.

From ECHO.lu

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Termin(e) und Uhrzeit(en).

December 2024
17.12 von 18:00 zu 18:00

Veranstaltungsort

Mudam Luxembourg – Musée d'Art Moderne Grand-Duc Jean
Park Dräi Eechelen
L-1499 Luxembourg