FICHE D’IDENTITE

•             Nom :  Maxime Buck

•             Age : 18 ans

•             Lycée : Michel Rodange

•             Hobbies : escalade (block) ; programmation ; projets scientifiques ; bricolage

•             Points forts : Le sang-froid en toutes circonstances. Le plaisir de faire et de participer.

•             Matière préférée : Toutes ! Du coup, Maxime ne sait pas quoi choisir plus tard…

•             Devise : « Pour vaincre le stress, il faut prendre du plaisir »

 

Maxime, très à l’aise durant l’interview, impressionne par ses réponses calmes et construites. Ce jeune homme de 18 ans est aguerri au stress : avant Take Off, il a déjà participé à bon nombre de compétitions nationales et internationales. L’année dernière, il a rejoint, grâce au concours Jonk Fuerscher , une troupe internationale de pas moins de 1800 compétiteurs à Dallas (USA) ! Et en ce début d’année, c’est à Taiwan qu’il est parti, encore grâce aux Jonk Fuerscher. Pourtant, malgré ce palmarès impressionnant, Maxime reste zen en toute circonstance – mais comment fait-il ? Quel est son secret ?

 

Quand tu t’es inscrit à Take Off, quelles ont été tes pensées ? Comment s'est passée l'inscription avec ta sœur ?

« Je ne savais pas qu’il y avait eu une première saison ! C’est grâce aux affiches de mon lycée qui invitaient les élèves à participer à la saison 2 que j’ai appris l’existence de Take Off. L’idée m’a plu d’emblée, et je me suis inscrit avec ma sœur. Nous savions que le pré-casting serait l’étape la plus difficile, puisque les trois quarts des participants y sont éliminés. Statistiquement, c’est donc l’épreuve la plus difficile à passer. Ma sœur a passé le pré-casting mais a été éliminée ensuite ; malgré ça, elle m’a beaucoup soutenu et elle est déterminée à participer à la prochaine saison.

C’est donc au moment du pré-casting que j’ai ressenti le plus de stress ; je savais que le reste serait plus facile. Et puis dès le début, je me suis dit que c’était un jeu, et que je voulais y prendre le plus de plaisir possible. Sans plaisir, rien ne sert de participer. »

 

L’émission était-elle telle que tu te l’étais imaginée ?

« Une fois inscrit, j’ai bien évidemment regardé toute la première saison. Je savais donc ce qui m’attendait. Globalement, l’émission était ce à quoi je m’attendais : des épreuves pratiques et beaucoup de logique. Quelques épreuves étaient un peu plus spéciales : j’ai été très surpris par le retour de 4 participants éliminés ! (NDLR : épisode 10 plus bas) Il a fallu se mettre au travail immédiatement, sans savoir quel serait leur rôle ; à ce moment-là, j’ai senti la pression monter.

Une autre différence avec la première saison est le rôle des travaux manuels, qui me semblait encore plus important. »

 

Es-tu un bricoleur né ?

« Oui, je bricole depuis que je suis petit. Dans la maison de vacances de mes grands-parents, en France, j’ai construit une grande cabane dans les arbres, à plusieurs mètres de hauteur – tout en prenant soin d’épargner les arbres. J’ai dû élaborer un système fait de câbles métalliques tendus entre les arbres, sur lesquels reposait une plateforme, pour ne pas les abîmer. J’ai également construit une terrasse un peu spéciale, conçue pour laisser passer l’eau (cf. photo) »

Quelles forces t’ont permis de progresser dans Take Off ?

« Le calme, principalement. Mais également la logique. Il ne faut pas avoir de connaissances préalables pour réussir à Take Off : on reçoit toutes les informations nécessaires au début de chaque épreuve. Ensuite, tout du long, c’est la logique qui permet d’avancer ; la pensée rationnelle.

En revanche, on peut se préparer au bricolage ! Manier les outils, avoir la capacité de s’imaginer des constructions faisables, connaitre les matériaux… Cela aide grandement. Mais pas d’inquiétude pour les futurs participants : il y a un briefing sur tous les outils que l’on utilise, avec plusieurs heures d’entrainement, avant le départ de l’émission. »

 

Quel a été ton défi préféré ?

« Celui où il a fallu construire une voiture propulsée par la combustion de l’éthanol. La solution était de mettre de l’éthanol dans une bouteille en plastique, la secouer fort pour permettre aux vapeurs d’éthanol d’emplir la bouteille, puis d’allumer le tout avec un briquet. La combustion ainsi générée crée une poussée très puissante qui permet à la voiture d’avancer – de façon assez spectaculaire – et de franchir la ligne d’arrivée.

Pour réussir la construction, nous avions comme base un petit tracteur qu’il a fallu déconstruire intégralement pour reconstruire un nouveau châssis plus léger, en utilisant les axes du tracteur. Cela a pris beaucoup de temps.

Notre voiture a été tellement efficace qu’elle a même effectué un tour complet sur elle-même avant de franchir la ligne d’arrivée. C’était impressionnant, d’autant plus que les extincteurs faisaient un boucan d’enfer – à chaque utilisation, nous pensions que c’était le bruit de l’une des autres voitures, qu’elles avaient réussi un démarrage en trombe et que nous avions perdu ! »

 

Comment gères-tu ton stress ?

« Concernant l’émission, je me suis dit que seul le pré-casting était difficile. Cela a enlevé une partie du stress. Ensuite, il faut se dire que ce n’est qu’un jeu et qu’on est là pour le plaisir. Le prix final n’est pas le but ultime : prendre plein de plaisir enlève beaucoup de tension. J’applique ce principe à tous mes défis.

La chose qui m’a le plus déstabilisé, c’est le stress des autres, qui est contagieux ! Heureusement ; nous avions une psychologue durant l’émission qui nous a appris des méthodes anti-stress (par exemple, de respiration) qui m’ont aidé. Il faut respirer profondément.

Dans la vie de tous les jours, je suis très rarement angoissé. J’ai déjà dû faire des présentations devant des centaines de personnes, devant de grands jurys… Mais si on est bien préparé, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Et ensuite, si on a donné de son mieux, il n’y a aucune raison de se sentir coupable. »

 

En parlant de stress : as-tu eu peur des caméras ?

« Non. J’avais l’habitude grâce aux autres compétitions. Ça ne m’a pas coupé dans ma concentration. »

 

Comment a réagi ton entourage quand tu t’es inscrit ?

« Pendant le tournage, nous n’avions bien sûr pas le droit de révéler les détails à notre entourage. C’était difficile de tout garder secret. Parfois un tournage pouvait durer plusieurs jours d’affilée, alors il a bien fallu dire qu’on s’était inscrit…

En revanche, il y a eu des étapes où l’entourage était mis au courant, par exemple pour l’épisode du théâtre : les membres de ma famille m’ont aidé à répéter et m'ont donné leur feedback sur mon script. Nous avons même fabriqué une petite scène dans le jardin pour que je puisse m’entraîner. Ils ont été d’une grande aide et étaient très contents que je fasse cette expérience. Ils ont tous été invités à l’avant-première et avaient hâte de me voir. »

 

Quel a été le meilleur moment de l’émission pour toi ?

« Je n’ai pas de moment précis en tête : tout le tournage m’a plu. L’équipe est très gentille, les coachs sont super, le séjour dans l’auberge de jeunesse aussi… Vraiment, toute l’expérience est fantastique. »

 

Quels conseils donnerais-tu à ceux qui envisagent de participer à la prochaine saison de Take Off ?

« Regarder les deux premières saisons ! Bricoler. Être confiant devant les caméras. Et peut-être faire un peu de théâtre avant si l’on est très stressé ? »

 

Quels sont tes hobbies en dehors de Take Off ?

« Je pratique l’escalade, un sport que j’affectionne beaucoup. C’est à la fois stratégique et très musculaire. Il faut beaucoup de détermination. Je fais surtout du block (NDLR : escalade au mur sans harnais, jusqu’à 6m de haut) et c’est comme un puzzle qu’il faut résoudre à chaque fois. Là aussi, il faut savoir rester calme ; c’est avant tout une compétition contre soi-même.

En dehors de l’escalade, je bricole beaucoup, et je suis aussi féru de programmation. »

Sais-tu déjà ce que tu veux faire plus tard ?

« Tout me passionne. Peu importe la direction que je vais prendre, je sens que ça va me motiver. Je vais choisir un Bachelor un peu plus universel pour garder toutes les portes ouvertes. Peut-être quelque chose en rapport avec l’intelligence artificielle ? »

 

Auteur : Diane Bertel

Editrice : Lucie Zeches (FNR), Joseph Rodesch (FNR)

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