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L’éternuement est un mécanisme naturel de défense de notre corps. Vu que nous inspirons le plus souvent par le nez, ces voies aériennes sont couvertes par un tapis de mucus. Ainsi, les petites particules qu’on inspire, comme la poussière, les microbes ou le pollen, sont piégées dans cette substance gluante.
Avant qu’elle ne puisse nous encombrer les poumons, nous pouvons nous en débarrasser en nous mouchant le nez. Et lorsque le mucus est soudainement surchargé en particules, nous éternuons ! Le mucus est alors arraché et évacué des voies aériennes par l’air qui est envoyé à 150 – 200 km/h à travers le nez !
Pour notre cerveau, un éternuement n’est pas facile à coordonner ! Lorsque le mucus est surchargé en particules étrangères, le nez envoie un message au cerveau pour lui demander de s’en débarrasser ! Le cerveau commande alors aux poumons d’inspirer très rapidement 2,5 litres d’air ! Puis, la trachée se ferme et nous empêche pendant un bref instant de respirer. Les muscles abdominaux se contractent et établissent ainsi une très haute pression dans nos poumons. Lorsque la trachée s’ouvre, l’air piégé dans les poumons est libéré explosivement et est projeté par la bouche à cette vitesse phénoménale ! Atchoum !
Auteur : Corinne Kroemmer