Interview avec Alex Tomé, candidat à Take Off

FICHE D’IDENTITE

• Nom: Alex Tomé
• Age: 21
• Lycée: Lycée Classique d'Echternach
• Hobbies : Foot (milieu de terrain, troisième division), vie sociale
• Superpouvoirs : Tranquillité et vue d’ensemble
• Devise: Keep calm and stay focused

Alex se considère comme un scientifique autodidacte : dans sa famille, personne n’a vraiment l’esprit scientifique. Il joue beaucoup au foot, et aime bricoler et tenter des choses nouvelles. Sans se laisser stresser. 

Comment as-tu entendu parler de Take Off ?

« J’ai vu l’annonce sur RTL, mais je n’aurais jamais osé m’inscrire seul. Un ami m’a motivé à le faire. J’ai été très surpris quand on m’a annoncé que j’étais pris, d’autant plus que je ne suis pas la personne la plus scientifique du monde ! »

Tu as fait un régime général au lycée. Pensais-tu être désavantagé par rapport aux élèves qui ont fait un régime classique ?

« Effectivement, je ne pensais pas arriver aussi loin dans l’émission. A l’école, je n’étais pas forcément le meilleur en sciences. Mes points forts sont les langues et l’artisanat, les choses manuelles. Je suis un scientifique autodidacte. Mais Take Off laisse une chance à tous les candidats, quel que soit leur parcours. Les défis sont pour la plupart solubles par la logique et le bricolage ; il ne faut pas nécessairement avoir des connaissances poussées en chimie ou physique.

« Comme les équipes sont composées de 4 candidats, il y en a forcément un qui a une bonne idée. Chacun a une compétence spéciale, un atout qui peut servir: les connaissances, le langage, la dextérité, la rapidité… Même sans se connaître au préalable, on peut mettre ça à profit. »

Alex était dans l’équipe rouge : ce sont eux qui ont tenu le plus longtemps sans perdre un candidat, et qui par conséquent étaient craints par toutes les autres équipes.

Comment as-tu géré le stress de l’émission ?

« Je suis une personne très calme de nature. Cela me permet de penser clairement. Je n’ai jamais voulu réfléchir au temps imparti, car le fait de se concentrer dessus, de se dire qu’on n’a qu’un quart d’heure, une demi-heure, ça crée beaucoup de pression. Si on n’y pense pas, on parvient à se concentrer sur son travail, sur ce qui est devant soi. Je me sentais rarement stressé durant l’émission. »

Comment acquiert-on une telle compétence ? « J’ai appris ça au foot : je joue en milieu de terrain. Je suis celui qui doit voir où sont les joueurs, comprendre l’environnement, savoir où placer le ballon, réfléchir à une stratégie. Il faut rester calme pour tenir ce rôle. Je joue actuellement en troisième division, mais comme je me suis blessé au genou, j’ai dû faire une pause. »

Et face aux caméras ?

« Le premier jour, ce n’était pas si simple. Ce n’est pas un environnement naturel pour moi, mais j’ai trouvé ça plutôt drôle (on peut me voir sourire parfois face à l’incongruité de la situation). En revanche, dès que les défis ont commencé, je n’y pensais plus du tout ; j’oubliais tout ce qui se passait autour de moi pour me concentrer uniquement sur la tâche à accomplir. J’étais tellement concentré dessus que je n’écoutais même pas les conseils prodigués par Lucie ou Joseph aux autres candidats. Une fois que je me mets à réfléchir, j’ai une grande capacité d’abstraction de mon environnement. »

Que dirais-tu pour motiver ceux qui n’osent pas s’inscrire à la saison 2 (les inscriptions sont ouvertes) ?

« Je leur dirai qu’il ne faut pas hésiter à tenter le coup, pour le simple plaisir d’essayer et de voir autre chose. Si on a peur, on peut y aller avec un ami pour se donner du courage, comme je l’ai fait. Tout le monde n’a pas la chance de participer à un casting, surtout au Luxembourg ! J’ai beaucoup appris, tant humainement que scientifiquement.

« Cette émission permet également de faire des rencontres très intéressantes, de se faire de vrais amis et aussi de parler à des gens formidables comme Joseph (Mr. Science), qui est très abordable malgré sa célébrité. »

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Quels ont été tes défis préférés, et pourquoi ?

« Tous les défis manuels. Je n’ai pas vraiment de défi préféré, j’aimais tout ce que je pouvais faire avec mes mains. J’avais parfois une idée qui n’était pas si bonne, mais en travaillant avec les autres, en équipe, j’ai pu faire avancer ma réflexion et exécuter les choses de façon optimale et ça m’a beaucoup plu. Un bon exemple est le défi du microscope (NDLR : épisode 5, « Biologie ») : nous en avons d’abord bricolé un qui n’a pas fonctionné, mais en changeant notre approche, finalement, tout s’est résolu. Ce sont ces moments-là qui m’ont particulièrement fait plaisir : quand la situation se débloque d’un coup, par la mise en commun des idées. »

Et quels défis t’ont paru le plus difficile ?

« Tout ce qui a un rapport à la chimie. Je n’y connais vraiment pas grand-chose… »

Alex n’était pas le seul !

Quelle leçon retiens-tu de l’émission ?

« Il faut écouter les idées des autres participants, apprendre la patience. Je n’aurais jamais été si loin en voulant à tout prix imposer mes idées. Il faut accepter que celles des autres soient parfois meilleures, et que la combinaison de toutes est ce qui fonctionne le mieux. »

L’idée du collectif, en art comme en sciences, est un terrain fertile.

Quels étaient tes moments préférés ?

« Les moments en coulisse étaient très agréables. Au sein de notre équipe, l’ambiance était très bonne. Bien sûr, tout le monde voulait gagner ; mais cela ne nous a jamais empêché de bien nous entendre, y compris avec les autres équipes. Dès qu’un défi était derrière nous, on se félicitait mutuellement pour nos bonnes idées. »

Sais-tu déjà ce que tu veux faire plus tard ?

« Je pense aller dans l’économie ou la comptabilité. J’aime beaucoup les sciences, mais je n’en ferai pas mon métier… »

Auteur: Diane Bertel

Editrice: Lucie Zeches (FNR)