FICHE D'IDENTITE
- Nom: Polina Kavunenko
- Age: 16
- Lycée: Athénée du Luxembourg
- Hobbies: Sport, musique (guitare et piano), groupe de jeunesse
- Points forts: Organisation et logique
- Devise: « Aimez-vous les uns les autres. Aimez tout le monde, même vos ennemies ».
Polina, née en Ukraine et habituée à déménager, est une personne positive et sociale. Elle est également la plus jeune candidate de Take Off, mais sa force intérieure et sa détermination lui ont permis de se frayer un chemin jusqu'à l'épisode final. Elle était assise au soleil pendant l’interview, et un peu de cette lumière paisible rayonne à travers ses mots.
Tu étais la plus jeune à Take Off (15 ans pendant l’émission). Quel était ton ressenti ? Comment as-tu trouvé le courage de participer ?
« Participer m'est apparu comme une évidence. J’ai trouvé ça surprenant que si peu de gens autour de moi ne veuillent le faire. L'occasion d'apprendre de nouvelles choses m'a semblé trop grande pour être manquée - et puis, 10000 euros, c'est beaucoup d'argent. »
Tes connaissances scientifiques t'ont-elles aidée pendant l'émission ?
« J'adore la biologie, la chimie... On pourrait dire que j'ai une intuition scientifique, en particulier pour la biologie ; je comprends comment les choses fonctionnent. Mais parfois, pendant l'émission, je manquais de connaissances, probablement en raison de mon jeune âge. Il y a eu un défi où nous devions faire fondre de la neige... (NDLR : épisode 2, "Énergie") et tout le monde savait que le sel fait fondre la neige - tout le monde sauf moi ! Mais sinon, oui, je me considère comme quelqu'un d'assez scientifique. »
Mais comment quelqu'un d'aussi jeune peut-il résoudre des défis aussi complexes ? « Pour le premier casting, avec mes amis, nous avons essayé d'apprendre à la dernière minute des faits scientifiques aléatoires parce que nous étions très stressés, mais il s'est avéré que ce n'était pas nécessaire. Utiliser son cerveau au bon moment, voilà l'astuce. Dans cette émission, la pensée logique joue un rôle essentiel. »
Quelle était l'ambiance sur et en dehors du plateau ?
« À la fin de chaque semaine de tournage, nous nous réunissions pour parler de l'émission, des défis et des moments drôles sans être stressés. C'était incroyable de voir à quel point nous étions tous connectés. Je ne m'attendais pas à cela. Personne ne voulait trahir ou blesser qui que ce soit pour gagner.
« J'ai également apprécié les tournages pour les réseaux sociaux. Nous mangions tous ensemble ensuite, c'était très détendu... Nous étions un peu une équipe de super-héros : chacun avait des compétences bien à lui. »
Le travail d'équipe : un atout ou un problème ?
« Au début, lorsque nous étions 4 personnes par équipe, ça faisait beaucoup. De plus, tous mes coéquipiers étaient beaucoup plus âgés (jusqu'à 6 ans de plus!), alors au début, j'essayais simplement d'aider sans apporter d'idées à moi. Mais au fur et à mesure que les équipes se sont réduites, il est devenu beaucoup plus facile et rapide de communiquer.
« En général, je travaille mieux seule et j'ai donc préféré les défis sans coéquipiers. Cela ne me faisait pas peur. Mais lorsque j'étais la seule fille restante et que tous les hommes contre lesquels je concourrais étaient beaucoup plus âgés que moi, j’étais intimidée... En fin de compte, cela s'est avéré très amusant. »
Que fais-tu en dehors de l'école ? Est-ce que Kiev te manque ?
« Je fais beaucoup de sport et de musique (guitare, piano, solfège). J'ai récemment rejoint une église et un groupe de jeunesse, et leurs réunions sont formidables. Nous parlons de tout.
« J’ai de bons souvenirs de mon enfance à Kiev. Avec ma grand-mère, nous visitions de très beaux endroits : les musées, la rivière... La cuisine ukrainienne me manque. Et les centres sportifs. Ils sont immenses : à l'intérieur, on trouve des piscines, des courts de tennis, des bars, des espaces pour enfants... tout ! »
Ces deux dernières années ont été marquées par l'actualité pour Polina et sa famille. « La plupart de mes proches ont déménagé au Luxembourg. Les derniers à suivre ont été mes grands-parents, qui ont déménagé après le début de la guerre. C'était difficile. Mais maintenant, tout le monde est en sécurité. »
Comment as-tu géré ton stress pendant l'émission ?
« J'ai fréquenté une école très exigeante à Kiev, et je pense que cela m'a aidée car je suis habituée à la pression académique. Mais au fur et à mesure que l'émission avançait, les défis devenaient incroyablement éprouvants. À un moment donné, je tremblais littéralement de tension, et la seule chose qui m'a aidée, c'est le yoga. Mais ensuite la maquilleuse est arrivée et j'ai dû lui dire d'attendre une seconde pour que je puisse terminer la pose ! Ça a dû paraître assez drôle. Je prie aussi beaucoup, ce qui m'aide à me calme. »
Qu'as-tu appris grâce à Take Off ?
Polina rit : « J'ai appris à utiliser une perceuse ! Mais aussi comment travailler en équipe avec des gens que je ne connaissais pas. Notre équipe était structurée bizarrement parce que nous étions tous très différents : les endroits où nous avons grandi, nos âges et même notre façon de penser étaient différents. Nous avons dû apprendre à travailler ensemble. Au début, c'était effrayant, mais comme les autres étaient très intelligents et créatifs, j'ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec eux. Et nous avons tous progressé au cours de l'émission. »
Quels conseils donnerais-tu aux futurs candidats de Take Off ?
« Faites le maximum d'efforts lorsque vous vous inscrivez et que vous participez aux castings. Montrez au jury que vous êtes passionné par ce que vous faites. Je pense que c'est ce qu'ils recherchent : des personnes déterminées, passionnées et sincères, quelles que soient leur scolarité ou leurs connaissances. Tout le monde a sa chance. »
Sais-tu ce que tu veux faire plus tard ?
« Je voudrais être dentiste et avoir mon propre cabinet. Enfant, je voulais être coiffeuse, hôtesse de l'air, avocate, médecin… Il y a quelques mois, j'ai réalisé que je voulais être dentiste. C'est motivant d'offrir un beau sourire aux gens. Quant à l’endroit, la Toscane me plaît beaucoup... »
Souhaitons-lui de réussir !
Auteur: Diane Bertel
Editrices: Lucie Zeches (FNR), Michele Weber (FNR)
Cet article fait partie d'une série
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