FICHE D‘IDENTITE

  • Nom: Lenny Kakou
  • Age: 19
  • Lycée : Lycée Technique du Centre
  • Hobbies : Théâtre, sport (handball), philo…
  • Points forts : Concentration et gestion du stress
  • Devise: "Don’t let other's behaviour towards you impact how you gonna behave towards them”

 

Qu’est-ce qui t’a motivé à participer à Take Off ?

« Dès que j’ai entendu parler du casting, j’ai su que c’était une opportunité à ne pas manquer. Je suis passionné de théâtre et de cinéma, j’aimerais être acteur. Je n’ai pas eu besoin de réfléchir. »

En réalité, Lenny est déjà acteur : il a réussi un premier casting pour un film luxembourgeois dont la production a été interrompue pour le moment. Et comme nous avons tous pu le constater lors de l’épisode 7, le Professeur Nado Tor a de quoi convaincre son public.

Take Off était-il comme tu l’avais imaginé ?

Lenny a une réponse bien à lui : « Non, pas vraiment. Je pensais que ce serait beaucoup plus physique, comme dans le premier épisode. Qu’on allait faire des parcours, utiliser notre force physique pour résoudre certains défis. En fait, c’était très théorique. C’est dommage pour moi car je suis assez sportif, ça aurait pu m’être utile. »

 

Pensais-tu arriver si loin ?

« Disons que j’avais l’ambition de gagner, sans savoir si j’allais y arriver. Mais sans cette ambition, je n’aurais pas réussi autant de défis. J’ai besoin de cette motivation pour donner le meilleur de moi-même ; si je partais perdant, je sais que je n’y arriverais pas. D’ailleurs, le jour où j’ai perdu, je sentais le matin même que mon ambition avait diminué : je ne croyais plus en moi. Je n’ai pas été surpris du résultat. »

Quel a été ton défi préféré ?

Lenny répond sans une seconde d’hésitation : « Celui sur le cube magique (NDLR : épisode 3, « Communication »). Quand il nous a été donné en cadeau par les membres du jury (après le casting), j’ai su qu’il serait important et que je n’en oublierais pas la solution. Quand j’ai vu que le défi portait sur ce cube, il n’y avait aucun doute dans ma tête que j’allais en ressortir gagnant, et que personne ne saurait le résoudre plus rapidement que moi. »

Un défi sur mesure pour Lenny, qui est très sportif et dont l’esprit logique n’a cessé d’impressionner au cours de l’émission.

 

Et quel défi t’a paru le plus dur ?

La question fait rire Lenny : « Celui sur la chimie (NDLR : épisode 9, « Chimie »). Je ne suis pas bon en chimie, et je ne comprenais vraiment rien au défi. J’étais tellement content d’être en équipe à ce moment-là. Seul, ça aurait été une catastrophe ! »

Quels points forts t’ont particulièrement aidé durant l’émission ?

« Tout d’abord, ma faculté de mettre de côté le stress – parfois très intense pendant les moments d’attente, entre les épisodes – et de me focaliser entièrement sur la tâche le moment venu. En général, mon esprit a tendance à partir dans toutes les directions, et les temps d’attente ont vraiment fait monter la tension entre nous ; pour certains candidats, le fait de perdre a même été un réel soulagement car ils ont enfin pu profiter de l’expérience. J’ai également été très stressé, tout comme les autres, mais au moment de commencer un défi, j’arrivais à occulter totalement la peur pour laisser fonctionner mon cerveau. Comme un bouton on-off. »

Et le côté manuel des choses ? « Je ne suis pas un scientifique né », répond Lenny, « je m’intéresse plutôt à la philosophie et au sport. Cependant, je bricole beaucoup dans la maison, je répare des choses, fais un peu de plomberie… Les outils que nous avions à disposition, je les connaissais déjà, heureusement. »

 

Quel conseil donnerais-tu à ceux qui veulent participer à la prochaine saison de Take Off ?

« Allez-y, quelles que soient vos connaissances ! Il ne faut surtout pas avoir peur du côté scientifique de l’émission. Elle est conçue pour des jeunes de 15 à 21 ans, donc ça me paraissait clair que le niveau scientifique ne serait pas celui requis en université… Les défis sont durs, mais solvables par la logique. Moi-même je n’ai jamais particulièrement excellé en sciences ; je suis bon en philosophie et en langues. C’est la logique qui m’a permis de progresser. Il faut rester concentré, penser calmement et ça se passera bien. »

Quels sont tes loisirs ?

“En dehors du théâtre, je fais beaucoup de sport (10 années de handball, entre autres), et je passe beaucoup de temps avec mes frères et sœurs. La famille est très importante pour moi. Ma petite sœur a un an et demi, j’adore m’en occuper. »

 

Sais-tu déjà ce que tu aimerais faire une fois plus grand ? 

« Deux choses : étudier la psychologie, afin d’aider autrui à surmonter des problèmes psychologiques et leur apprendre la résilience. Et aussi, bien sûr, devenir acteur ; en faire un vrai projet professionnel. Mais je m’intéresse aussi au côté réalisation et montage de films. J’ai beaucoup appris en discutant en coulisses avec les techniciens et vidéastes, sur toutes les étapes nécessaires avant qu’un film soit projeté à l’écran. Il y a tellement de travail derrière chaque œuvre, on n’en imagine que la pointe de l’iceberg ! »

Le talent de Lenny trouve déjà preneur : lui et Sonia ont été repérés et sélectionnés par la Fondation Jeunes Scientifiques pour interviewer les candidats du « Jonk Fuerscher Contest 2024 ». Nous aurons grand plaisir à retrouver Lenny de l’autre côté du micro.

En plus de savoir ce qu’il aimerait faire plus tard, Lenny sait également où il aimerait vivre : « à long terme, je compte m’installer en Côte d’Ivoire. Je suis né à Londres, j’ai grandi en Angleterre et au Luxembourg et vécu en Belgique, mais en réalité, je suis Ivoirien et la moitié de ma famille vit encore là-bas. J’aspire à un retour aux racines. » 

 

Interview: Diane Bertel

Editrice: Lucie Zeches (FNR)

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