Sandrine Amann est responsable du festival pour le MNHN pour la première fois cette année.

(C) Uwe Hentschel

Sandrine Amann du Musée national d’histoire naturelle

Avec plus de 10 000 visiteurs, le Science Festival est le plus grand événement scientifique du pays, qui nécessite en amont un important travail d’organisation.

À quelques heures de l’ouverture, Sandrine Amann pourrait se sentir très angoissée. Mais de toute évidence, il n’en est rien. « Tous s’étonnent de constater que nous sommes si détendus », raconte en riant la collaboratrice du Musée national d’histoire naturelle (MNHN). « Nous avons commencé en retard mais nous avons bien rectifié le tir, si bien qu’aujourd'hui, nous ne ressentons aucun stress », explique-t-elle. C’est aussi simple que cela.

60 ateliers, 8 shows interactifs

Enfin, peut-être pas aussi simple. Il s’agit de l’organisation d’un événement unique en son genre à l’échelle nationale. La 11e édition du Science Festival organisé par le Musée national d’histoire naturelle et le Fonds National de la Recherche se déroulera à Luxembourg du 9 au 12 novembre 2017. La manifestation, qui se tient tous les deux ans au Musée national d’histoire naturelle et à l’Abbaye de Neumünster (Luxembourg-Grund), représente, avec 60 ateliers et cette fois-ci même 8 shows, le plus grand événement scientifique du Luxembourg.

Sandrine Amann, responsable du festival pour le MNHN pour la première fois cette année, a déjà entamé la préparation il y a plus d’un an, assistée par deux collègues. Il a d’abord fallu déterminer si le lieu habituel pouvait accueillir l’événement, et ensuite commencer à élaborer le programme. « Le nombre de participants étant limité à 60, nous avons malheureusement dû en refuser plusieurs », regrette la collaboratrice du MNHN. « Lors de la sélection, cependant, nous essayons toujours, dans la mesure du possible, de couvrir l’ensemble des domaines scientifiques. »

Plus de 4 300 élèves inscrits

En raison de la forte demande, les organisateurs ont également dû opérer un choix parmi les classes scolaires, auxquelles le festival est exclusivement réservé lors des deux premières journées. « Sur les 489 classes qui ont manifesté leur intérêt, seules 271 ont malheureusement pu être invitées, elles étaient tout simplement trop nombreuses », explique Sandrine Amann. Cependant, les organisateurs ont veillé à ce que les écoles primaires et secondaires soient équitablement représentées.

Au total, plus de 4 300 élèves sont inscrits pour les deux premières journées. Sandrine Amann risque donc de voir son niveau de stress augmenter par rapport à ces derniers jours. Mais cela n’effraie pas la collaboratrice du MNHN, car si elle se charge pour la première fois de l’organisation de l’événement, ce n’est pour autant pas son premier Science Festival. « Jusqu’à présent, j’ai toujours fait partie de l’équipe de notre Science Mobil », déclare-t-elle. « Je sais donc pertinemment ce qui m’attend. »

Les visiteurs sont intéressés et prennent leur temps

Ce qui lui plaît particulièrement dans le festival ? Le mélange éclectique. Tant du côté des scientifiques, issus de la recherche publique et de l’économie libre, que des visiteurs. « L’ensemble des visiteurs viennent spécialement pour le Science Festival », dit-elle. « On remarque que les gens sont intéressés : ils participent, posent des questions et prennent leur temps. »

« L’ambiance au sein du Science Festival est vraiment fantastique », ajoute Sonia Ramos du FNR. Depuis 2003, le FNR organise conjointement ce festival créé en 1995. « Notre mission consiste à encourager l’échange entre les scientifiques et la société », déclare Sonia Ramos. « Par conséquent, il nous paraissait essentiel à l’époque de nous associer à ce projet. »

Beaucoup de plaisir et peu de sommeil

À l’instar de Sandrine Amann, la collaboratrice du FNR se réjouit à l’approche de ce grand événement, même si elle est consciente du travail colossal et du manque de sommeil que cela implique - et de l’extinction de voix qui l’attend au bout des 4 jours, comme le prouve son expérience. Pour l’instant, sa voix est toujours bien là : « C’est tout simplement un plaisir », déclare Sonia Ramos. « Évidemment, l’événement est une source de stress pour les organisateurs », admet-elle. « Mais il s’agit d’un stress agréable. »

Toutes les informations et les détails sur le Festival des sciences sur le site officiel www.science-festival.lu

Auteur: Uwe Hentschel
Photo: Uwe Hentschel

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