Ne pas fumer, c’est d’abord éviter le cancer des poumons

Depuis 2008, le Luxembourg Institute of Health mène un projet de recherche sur le cancer des poumons, projet qui consiste à rechercher des marqueurs biologiques (indices biologiques) afin de mieux comprendre comment lutter contre ce type de cancer.

Le projet s’articule en deux parties : tout d’abord, une partie exercée au sein de l’Hôpital visant à faire profiter le patient luxembourgeois des dernières découvertes en termes de diagnostic du cancer des poumons.

Cette partie est coordonnée par le Dr. Guy Berchem, cancérologue au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) et responsable du Laboratoire d’Hémato-Cancérologie Expérimentale du LIH.

En 2012, 160 patients atteints d’un cancer du poumon ont accepté d’être inclus dans l’étude pour lesquels des échantillons sanguins ont été collectés. 60 de ces patients ont été inclus dans l’étude bio-marqueurs cliniques dans laquelle des paramètres génétiques, utilisables par le clinicien, ont pu être  déterminés. Ceux-ci vont être utilisés afin de pouvoir prendre des décisions dans le domaine de la chimio- ou de la bio-thérapie dont bénéficie directement le patient.

La deuxième partie de ce projet vise à découvrir et à valider de nouveaux marqueurs grâce à l’expertise du laboratoire de Protéomique Clinique du LIH dirigé par le Prof. Bruno Domon. Ce Laboratoire bénéficie d’ailleurs d’un soutien exceptionnel du Fonds National de la Recherche.

A propos de la Médecine Personnalisée: Une médecine à la carte, la garantie d'un traitement efficace

Aujourd'hui les indices ou marqueurs biologiques sont utilisés dans une optique nouvelle, celle d'une médecine personnalisée ou adaptée au patient. Fini l'utilisation systématique des mêmes médicaments pour le plus grand nombre. La médecine d’aujourd’hui relève un tout autre challenge : celui d'utiliser le bon médicament qui correspondra au profil du patient.

Cette médecine nouvelle ne peut se faire que via l'association de nombreux marqueurs biologiques qui non seulement donneront des informations essentielles sur la maladie mais aussi sur leur mécanismes d'action de même que leur efficacité à traiter le cancer.

Cette médecine du future dite « personnalisée » car s'adaptant au plus près au besoin du patient, nous fait une promesse : celle de l'efficacité du traitement choisi. Elle pourrait permettre de mieux déceler l'apparition de la maladie (son diagnostic) en analysant le patrimoine génétique des individus.

De plus, elle pourrait aider à mieux connaître le profil du patient, choisir le médicament le mieux adapté et garantir une efficacité optimale.

Photo: © LIH