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De nombreux jeunes ont assez bien accepté la pandémie de Corona jusqu'à présent, malgré les limites

Comment les jeunes vivent-ils la pandémie au Luxembourg ? Le sociologue Robin Samuel de l’université de Luxembourg s’est penché sur la question dans le cadre de l’étude YAC. YAC signifie « Young People and Covid-19 » et traite des conséquences sociales, économiques et sanitaires des restrictions liées à la pandémie chez les jeunes.

La majorité des personnes interrogées acceptaient jusqu’ici très bien la situation

Dans le cadre d’une enquête représentative et d’un sondage qualitatif complémentaire, près de 5000 Luxembourgeois de douze à 29 ans ont été interrogés durant les mois passés de juillet, août et septembre. Robin Samuel et son équipe voulaient savoir comment les jeunes vivaient la situation, dans quelle mesure la Covid-19 les inquiétait, s’ils se sentaient suffisamment informés, comment ils respectaient les règles d’hygiène et de distanciation et quel était l’impact des mesures sur leur vie et leur quotidien.

Les résultats ont montré une vision vraiment complexe de la situation, comme l’explique le spécialiste en sociologie. Tandis que la majeure partie des personnes interrogées considéraient effectivement les restrictions comme raisonnables et le niveau d’information comme tout à fait positif, et ne rencontraient jusqu’à présent aucun problème avec le respect des règles en général, des différences liées au sexe et à la situation socio-économique ont pu être notées.

Les jeunes issus de l’immigration se font plus de souci

Les garçons et jeunes hommes semblaient trouver la situation généralement moins difficile à supporter que les filles interrogées. Robin Samuel pense que cela pourrait avoir un lien avec le fait que les femmes ont tendance à être plus introspectives que les hommes, ce qui les rend plus sensibles à la situation. « Chez les deux sexes, on trouve toutefois des données vraiment ambivalentes, si bien que nous avons une variation vraiment large », explique le chercheur.

Le sondage montre qu’une grande partie des participants se font en général du souci par rapport à la Covid-19, mais que cette inquiétude est plus visiblement marquée chez les jeunes issus de l’immigration. Ainsi, environ 60 % des adolescents et des jeunes issus directement de l’immigration ont avoué être plutôt inquiets, voire très soucieux. Chez les personnes interrogées non issues de l’immigration, ce pourcentage se limitait à 44 %. D’après Robin Samuel, cela pourrait être lié aux différences socio-économiques, qui se recoupent en partie avec les origines étrangères.

Une deuxième enquête prévue cette année

Le sociologue part du principe que les différences socio-économiques et les inégalités vont augmenter au cours de la pandémie. « Il est donc important de suivre le développement », dit-il. Pour que le monde politique puisse en tirer des mesures adaptées pour soutenir les jeunes. L’enquête a eu lieu l’été dernier, durant la phase d’assouplissement après le confinement du printemps, et on peut imaginer que l’attitude et les ressentis personnels de nombreux jeunes ont changé depuis.

« Nous prévoyons donc un nouveau sondage entre mai et juillet », déclare le chercheur, en ajoutant que près de 90 % des personnes interrogées ont déjà donné leur accord pour une nouvelle participation. « Pour nous, ce serait parfait de pouvoir interroger de nouveau les mêmes participants, parce que cela nous donnerait une bonne base de comparaison », explique Samuel. 

Plus de temps pour la réflexion

Un aspect particulièrement intéressant de l’enquête est également le fait que, même si près de 31 % des personnes interrogées considéraient la pandémie et les mesures prises comme négatives, 24 % des participants, eux, avaient retiré du positif de la situation. Comme Samuel l’explique, les participants auraient déclaré au sondage qualitatif avoir plus de temps pour dormir, plus de temps libre et être plus disponibles pour leur famille. En outre, certains auraient également profité de la période de confinement pour réfléchir. Pour se demander par exemple si le parcours professionnel ou scolaire choisi était le bon, ou si leurs amis leur correspondaient.

« Certains jeunes ont indiqué explorer plus leurs environs, sortir plus dans la nature », dit le sociologue. La situation personnelle est bien sûr décisive dans la façon dont on voit les restrictions. « Si l’on a un bon environnement familial, c’est sûrement plus facile à accepter », déclare Robin Samuel. La prochaine enquête montrera dans quelle mesure c’est toujours le cas durant la deuxième année de la pandémie.


Auteur : Uwe Hentschel

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Vergleich mit anderen nationalen und internationalen Studien

Im Bericht der YAC-Studie werden die vorläufigen Ergebnisse auch mit einigen weiteren nationalen und internationalen Studien verglichen, die sich mit den psychologischen Folgen der Pandemie in Bezug auf Gesundheit und Angst befassen. So heisst es: "Beispielsweise zeigt eine von STATEC durchgeführte Studie bei der gesamten Bevölkerung Luxemburgs, dass mehr junge Erwachsene als Menschen mittleren Alters oder ältere Menschen angeben, dass sich ihre psychische Gesundheit während der COVID-19-Pandemie verschlechtert hat (Peroni et al, 2020)." 

Weiter heißt es in dem Bericht: "Internationale Studien zeigen auch, dass das Risiko, in der gegenwärtigen Situation unter Angstzuständen zu leiden, bei jungen Menschen höher ist als bei Menschen mittleren Alters und älteren Menschen. Gleiches gilt für Frauen im Vergleich zu Männern, für Menschen mit Migrationshintergrund im Vergleich zu Menschen ohne Migrationshintergrund und für Menschen mit niedrigem Einkommen im Vergleich zu Menschen mit hohem Einkommen (Smith et al. 2020; Levita 2020; Wang et al 2020; Qiu et al. 2020; Park et al. 2020)."

Weitere Ergebnisse der YAC-Studie

Mehr als ein Drittel der jungen Befragten in Luxemburg gaben an, dass sie sich sehr gut informiert fühlen über die Massnahmen, um Covid-19 zu bekämpfen. Das entspräche den Ergebnissen anderer Studien, heißt es im YAC-Bericht.

In internationalen Studien kamen Forschende zudem zu der Schlussfolgerung, dass "während Kinder mit einem höheren objektiven Informationsstand in Bezug auf COVID-19 sich weniger Sorgen machen, zeigen die Aussagen der Teilnehmer der qualitativen YAC+Studie, dass sie sich durch Informationen aus den Medien überfordert fühlten und dass die Informationen nur ihren Grad an Besorgnis erhöhten."

Eine weitere internationale Studie fand den Zusammenhang, dass Menschen die besser über Covid-19 informiert sind eine positivere Einstellung zu Hygiene- und Sicherheitsmaßnahmen haben und sich auch eher an diese halten (Zhong et al., 2020).

Inwiefern sich junge Menschen an die Regeln halten, sagen knapp 95% der Befragten der luxemburgischen YAC-Studie, dass sie einen Mund-Nasenschutz tragen würden. Mehr als 80% sagten, dass sie ihre Hände regelmäßiger waschen oder desinfizieren, es vermeiden, andere zu berühren und Menschenmengen meiden. Mindestens zwei Drittel der jungen Befragten sagten, dass sie soziale Veranstaltungen vermieden haben, die Abstandsregeln von zwei Metern eingehalten haben und es vermieden haben, Personen zu treffen, die nicht in ihrem Haushalt leben.

Die Ergebnisse der YAC-Studie würden mit denen internationalen Studien aus Frankreich, China und den USA übereinstimmen, heißt es im Bericht der Studie: "Junge Menschen setzen Maßnahmen mit geringerer Wahrscheinlichkeit als Personen mittleren Alters und ältere Menschen um, und Männer tun dies mit geringerer Wahrscheinlichkeit als Frauen. Es ist zu beachten, dass die Bereitschaft zur Einhaltung von Maßnahmen und Vorschriften im Allgemeinen hoch ist."

Zweite Befragung für dieses Jahr geplant

Der Sozialwissenschaftler geht davon aus, dass sich sozioökonomischen Unterschiede und Ungleichheiten im Lauf der Pandemie noch weiter verstärken werden. „Von daher ist es wichtig, dass wir die Entwicklung weiterverfolgen“, sagt Samuel. Damit die Politik daraus dann geeignete Maßnahmen zur Unterstützung junger Menschen ableiten könne. Da die Befragung bereits im vergangenen Sommer und damit in der Phase der Lockerungen nach dem Lockdown im Frühjahr stattgefunden habe, sei ohnehin damit zu rechnen, dass sich die Einstellungen und das persönliche Empfinden bei vielen jungen Menschen inzwischen verändert habe.

„Wir planen deshalb im Zeitraum Mai bis Juli eine erneute Umfrage“, erklärt der Forscher und ergänzt, dass sich fast 90 Prozent der Studienteilnehmer dazu bereit erklärt hätten, erneut an einer Befragung teilzunehmen. „Für uns wäre es perfekt, wenn wir dieselben Teilnehmer noch einmal befragen könnten, weil wir dann einen guten Vergleich hätten“, sagt Samuel. 

Mehr Zeit für Reflexion

Ein durchaus interessanter Aspekt der Befragung ist auch, dass zwar rund 31 Prozent der Befragten die Pandemie und die damit verbundenen Maßnahmen als negativ einstuften, gleichzeitig aber auch 24 Prozent der Interviewteilnehmer der Sache etwas Gutes abgewinnen konnten. Wie Samuel erklärt, hätten Teilnehmer der qualitativen Befragung angegeben, dass sie mehr Zeit für Schlaf, Freizeit und Familie hätten. Zudem hätten einige die Phase des Lockdowns auch zur Reflexion genutzt. Um sich zum Beispiel zu fragen, ob der eingeschlagene berufliche oder schulische Weg oder aber die eigenen Freunde die richtigen seien.

„Einige Jugendliche haben berichtet, dass sie vermehrt die Umgebung erkunden, sich mehr in der Natur bewegen“, sagt der Sozialwissenschaftler. Entscheidend dafür, wie man die Einschränkungen wahrnehme, sei sicherlich auch die persönliche Situation. „Wenn man ein gutes familiäres Umfeld hat, kommt man damit sicher besser zurecht“, so Samuel. Inwieweit das jetzt aber auch noch im zweiten Jahr der Pandemie der Fall sei, werde die nächste Befragung zeigen.

Autor: Uwe Hentschel
Editor: Michèle Weber (FNR)

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L'étude YAC et le rapport sur la situation de la jeunesse

Tous les cinq ans, le rapport national sur la situation de la jeunesse est présenté au Luxembourg. C’est en tout cas ce qui est prévu. La planification de la finalisation et de la présentation du rapport sur la situation de la jeunesse 2020 sur le thème du bien-être et de la santé a été légèrement perturbée par la Covid-19. Cette année, le rapport sera présenté plus tard que d’habitude. « Nous l’avions presque terminé au printemps dernier lorsque la pandémie est arrivée », déclare Robin Samuel, qui est également auteur en chef du rapport sur la situation de la jeunesse et qui a dû décider de la façon de procéder. « D’un côté, la pandémie est une situation insolite, de l’autre, il y a bien sûr de nombreux autres aspects qui étaient déjà importants avant la pandémie », explique-t-il. Robin Samuel et ses collègues ont donc décidé d’aborder la question du coronavirus dans l’étude YAC.

Quellen

Die YAC-Studie: vorläufige Ergebnisse. The ‘YAC – Young People and COVID-19: Social, Economic, and Health Consequences ofInfection Prevention and Control Measures among Young People in Luxembourg’.

Schröder, Martin (2020): The effect of the Covid-19 pandemic on human well-being. Available online at https://www.martin-schroeder.de/2020/06/05/the-effect-of-the-covid-19-pandemic-on-human-well-being/, updated on 5/6/2020, checked on 7/8/2020.

Götz, Maya; Mendel, Caroline; Lemish, Dafna; Jennings, Nancy; Hains, Rebecca; Abdul, Fatima et al. (2020): Children, COVID-19 and the media. A study on the challenges children are facing in the 2020 coronavirus crisis. In Televizion 33, pp.49.

Huber, Stephan Gerhard; Günther, Paula Sophie; Schneider, Nadine; Helm, Christoph; Schwander, Marius; Schneider, Julia; Pruitt, Jane (2020): COVID-19 und aktuelle Herausforderungen in Schule und Bildung. Erste Befunde des Schul-Barometers in Deutschland, Österreich und der Schweiz. Münster, New York: Waxmann (Schul-Barometer).

Peroni, Chiara; O'Connor, Kelsey J. (2020): One in three Luxembourg residents report their mental health declined during the COVID-19 crisis. Results of the COVID-19 Social and Economic Impact Survey. Edited by STATEC. Luxembourg (Regards, 8). Available online at https://statistiques.public.lu/catalogue-publications/regards/2020/PDF-08-2020.pdf.

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