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La 2e vague de l’étude ORISCAV-LUX  (Observation de Risques de la Santé Cardiovasculaire au Luxembourg) lancée par le Luxembourg Institute of Health (LIH) donne une fois de plus la possibilité de s’engager dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires et d’agir pour la santé des futurs générations.

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. A l’échelle du Luxembourg, les décès dûs à des maladies cardiovasculaires telles qu’une crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou une attaque cérébrale (accident vasculaire cérébral), représentaient la première cause de mortalité en 2014 (33% des décès pour le Luxembourg, hommes et femmes confondus).

Un système de surveillance pour soutenir des actions de prévention

Ces maladies, provoquées par l’accumulation de facteurs de risque génétiques « non-modifiables » (sexe, âge, origine ethnique et antécédents familiaux) et de facteurs de risques « modifiables » liés à l’environnement et au mode de vie des individus (tabagisme, habitudes alimentaires, sédentarité…) pourraient pourtant être prévenues. Concrètement, jusqu’à 80% des décès dus à des maladies cardiovasculaires pourraient en fait être évités.

« Ces facteurs de risques, parfois silencieux pendant des années, peuvent être dépistés et les risques réduits dans le cadre d’actions de prévention soutenues par un système de surveillance régulier de la population » déclare le Prof Saverio Stranges, Directeur Scientifique du « Departement Population Health ». « Une meilleure prévention des maladies cardiovasculaires a également un impact majeur dans la réduction du fardeau social et économique de ces maladies pour la société. »

Plus de 60 % des participants de la 1ere étude souffraient d’une hypertension artérielle

C’est dans cette optique que la première vague de l’étude ORISCAV-LUX a été menée en 2007 et 2008 par le LIH, avec pour objectif d’apporter une connaissance précise sur l'état de santé cardiovasculaire de la population luxembourgeoise de 18 à 69 ans.

Cette première vague à notamment permis de constater qu’un certain nombre de dérèglements pathologiques pouvant avoir une influence sur la santé cardiovasculaire des individus n’étaient, à l’heure actuelle, pas traités. A titre d’exemple : les examens ont révélé que plus de 60% des participants examinés dans le cadre de l’étude et souffrant d’une hypertension artérielle n’en étaient pas conscients.

2e étude entre décembre 2015 et mars 2017

« La deuxième vague de l’étude ORISCAV-LUX fait appel aux personnes ayant déjà participé à la première étude ORISCAV-LUX», explique le Dr Ala’a Alkerwi, chef du projet et Investigateur Principal de l’étude au sein du « Department of Population Health ». « Elle sera réalisée de Décembre 2015 à Mars 2017,  et mobilisera au total plus de 1000 personnes. »

Cette deuxième vague, qui vient d’être lancée à l’échelle nationale avec le support de la Ligue Medico-sociale et des centres médico-sociaux , a pour objectif de surveiller l’évolution de la santé cardiovasculaire entre 2008 et 2016 et de recueillir des informations essentielles pour la mise en place d’actions de prévention répondant aux besoins de santé de la population.

Les participants de la première étude sont contactés personnellement par courrier pour participer à des examens cliniques des fonctions cardiaque, physique et cognitive et à un recueil de données par questionnaire. Ce bilan de santé personnel leur sera remis par la suite.

« Une véritable chance pour le Luxembourg »

Ce projet, qui représente une opportunité unique d’agir pour la santé de la population résidente, avait retenu toute l’attention de Son Altesse Royale Tessy de Luxembourg lors de son stage au Luxembourg Institute of Health l’été dernier.

« L’équipe ORISCAV-LUX a fait un travail extraordinaire lors de la première phase de l’étude », déclare Son Altesse Royale Tessy de Luxembourg. « Le travail du LIH sur ce projet est une véritable chance pour le Luxembourg, et  j’espère que les participants feront preuve du même engagement pour la deuxième phase de l’étude. » insiste-t-elle. 

Auteur : LIH
Photo : shotshop

 

 

 

Infobox

A propos du Luxembourg Institute of Health

Le Luxembourg Institute of Health est un institut de recherche public de pointe dans le domaine des sciences biomédicales. Bénéficiant d’une forte expertise en santé publique, en cancérologie, en maladies infectieuses et immunitaires ainsi qu’en stockage et traitement d’échantillons biologiques, l’institut s’engage pour  la santé de la population au travers de ses activités de recherche. Au Luxembourg Institute of Health, plus de 300 collaborateurs travaillent dans le but de  générer des connaissances sur les mécanismes des maladies humaines et contribuer ainsi à la mise au point de nouveaux diagnostics, de thérapies innovantes et d’outils efficaces pour une médecine personnalisée. L'institut est le premier prestataire d'informations en matière de santé publique au Luxembourg, un partenaire fiable pour des collaborations sur des projets locaux et internationaux et un lieu de formation attractif pour les chercheurs en début de carrière. www.lih.lu.

Lien de l’étude
Contact scientifique

Dr Ala’a Alkerwi

Coordinatrice du projet ORISCAV-Lux 2

Luxembourg Institute of Health

Email: alaa.alkerwi@lih.lu

Disponibilité pour interviews : sur demande auprès du service communication

Contact presse

Juliette Pertuy

Communication Officer

Luxembourg Institute of Health

Tél: +352 26970-893

Email: juliette.pertuy@lih.lu

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